Un film simple et beau. Tout commence par de superbes plans en cinémascope sur des paysages et des chevaux. Puis la silhouette d'un homme au volant d'une voiture. D'abord la main qui passe une vitesse puis les yeux dans le rétroviseur. La voiture s'arrête, un pied descend et la silhouette de l'homme apparaît, coiffé d'un Stetson. C'est le patron. Clint imprime sa légende au delà du temps. Je n'en dirai pas davantage, il faut voir le film. C'est plus d'une fois bouleversant, comme un poème sur la vie et la vieillesse, un hommage à mère nature, aux animaux et à tant de choses qui traversent les existences, destins brisés ou en devenir. Western nostalgique qui ne dit pas son nom, le film est comme un vieux juke-box égrenant une chanson de Johnny Cash, un drive-in abandonné au milieu de nulle part dont les lumières parviennent encore jusqu'à nous. Un film qui parle d'amour, fait du bien, et qui exprime tout un pan de la sensibilité de l'un des derniers géants. Une œuvre testamentaire qui touche de par son ton de balade automnale, un film de coeur, sans cynisme, ou un coq occupe pour la première fois dans un film une place de choix.
vendredi 12 novembre 2021
Cry Macho (2021) de et avec Clint Eastwood
© 2021 Warner Bros
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